Par passion ou par intérêt, les grandes fortunes investissent dans le sport. Pour des raisons d'image, certes, mais également pour gonfler leur compte en banque, car le secteur devient de plus en plus rentable.

Les milliardaires investissent de plus en plus dans le sport. Si certains sont de véritables passionnés qui regardent peu à la dépense, d’autres y voient d’abord un intérêt financier. La hausse des audiences et des droits de diffusion attire les annonceurs, les enceintes sportives peuvent rapporter beaucoup lors de matchs ou toutes sortes d’autres événements. Un vrai business qui permet de faire fructifier sa fortune lorsque l’on est capable de miser sur les bons chevaux et d’adopter la stratégie adéquate.

Nombre de milliardaires espèrent remplir leur compte en banque, notamment en cas de revente. Certains souhaitent faire avancer les questions d’égalité grâce à la pratique physique qui rend possible la réussite quelle que soit son origine sociale. Le sport s’affirme aussi comme un moyen de préserver la santé ou de créer de la cohésion dans des quartiers. Aux États-Unis, la vie des équipes locales s’avère très souvent rattachée à celle de la communauté, de la région où elles s’entraînent ainsi qu’aux supporters avec lesquels elles conservent un lien très fort.

Pour les grandes fortunes avides de lumière, le football, le basket, le hockey ou encore le cricket sont autant de moyens de gagner en popularité. Tous ces éléments expliquent pourquoi, en 2016, 109 milliardaires possédaient plus de 140 clubs sportifs dans le monde, selon les données compilées par UBS et PwC. Les Américains se montrent les plus proactifs : ils détenaient les deux tiers des équipes de la National Basketball Association et de la National Football League, et la moitié des équipes de la Major League Baseball. La mainmise des grandes fortunes sur le sport va de pair avec un marché qui réclame des financements de plus en plus importants. "Seuls les milliardaires ont la puissance de feu financière pour assurer les investissements nécessaires", précise le rapport d’UBS et PwC. En 2006, il fallait compter 200 millions de dollars pour s’offrir un club d’une ligue majeure américaine. Désormais, le montant de certaines franchises dépasse la barre des 2 milliards de dollars. Les prix ne font qu’augmenter, rendant certains paris très rentables. De quoi mêler l’utile à l’agréable.

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